mercredi 30 septembre 2009

PREVIEW SAISON 2009-2010 - LES FAVORIS : LE ORLANDO MAGIC




ORLANDO MAGIC - éliminé en finales par Los Angeles (4-1)

Ce qui leur a manqué : jouer à leur niveau après les finales de conférence.

Ce qu'ils ont fait :

Concrètement, il n'y avait pas grand chose à modifier. Après avoir battu consécutivement tous les leaders de divisions de la conférence Ouest en saison régulière puis sorti les champions en titre et le meilleur bilan de la saison en playoffs, les joueurs du Magic se sont fait marcher dessus tout au long des Finals. Pour gagner le titre, il leur faudrait juste revenir et jouer leur jeu. Empoisonner le gatorade de Kobe Bryant avant chaque match, même. Mais tout n'est pas aussi simple. Ca serait pas drôle sinon.

Pour commencer, la concurrence monte d'un cran à l'Est, Cleveland accueille Big Shaq et le Sheed part pour de plus verts paysages. No souci, le Magic surenchérit en tradant quelques joueurs mineurs pour récupérer Vince Carter. Sacrée réponse en effet, mais le vainqueur du Slam Dunk Contest 2000 est-il le joueur nécessaire à la progression de la franchise?
Carter arrive sur un poste 2 ou le prometteur Courtney Lee partageait son temps de jeu avec le bon défenseur et bon shooter Mike Pietrus. Vinsanity est bien évidemment au-dessus de ces deux joueurs, mais la franchise devra se passer du très snob Turkoglu, dont les prétentions salariales ajoutées à la fiche de paye du nouveau venu risquent de provoquer de bien difficiles fin de mois pour la franchise floridienne.
En plus ils ont le même numéro. Carter vendra plus de maillots, salut Hedo, merci d'être passé.
Petit souci : Jameer Nelson est un très bon shooter, un organisateur correct, mais en aucun cas un playmaker. VC n'est pas non plus un crack en la matière. Oups, Orlando a laissé filer son créateur de jeu. Embarrassant pour un collectif qui peinait déjà à trouver son franchise player Dwight Howard (moins de 13 tirs pris par match en saison régulière, contre plus de 22 pour Dwayne Wade), lequel s'en était plaint. On lui avait alors reproché des lacunes techniques, mais le pivot all-star avait raison. Quand Nelson s'est blessé, la balle a commencé à moins bien tourner. Après le départ de Turkoglu qu'en sera-t-il? Le revenant Jason Williams est le seul playmaker de cette équipe. Maigre pour une équipe qui vise le titre.

Le tableau peut alors sembler bien noir. Sauf que le Magic s'est bâti un roster à la mesure de ses ambitions, et qui va faire fureur sur 2K10 tant il est bien fourni à chaque poste.
Outre 4 joueurs all-star dont un des favoris pour le MVP, excusez du peu, Orlando a enrichi ont banc de l'espoir Brandon Bass et de l'utile Matt Barnes. Otis Smith est même parvenu à conserver -à prix d'or- le solide back-up d'Howard, le Polonais Marcin Gortat dont les Mavericks avaient fait leur priorité à l'intérieur. Bass va permettre à Lewis de se repositionner en 3 -son vrai poste- de temps en temps, et va offrir des solutions dans une raquette où D12 a parfois pu se sentir seul.
Tous les postes sont solidement doublés sauf celui du meneur, qui est déjà le plus faible du Magic. White Chocolate comme back-up de Nelson, ça n'apporte aucune certitude. En tous cas guère plus que Marbury à Boston la saison dernière.

Cela dit la franchise floridiene fait partie des grands favoris, grâce notamment à son recrutement tape-à-l'œil, mais surtout par la présence de 4 all-stars dont le meilleur pivot actuel en constant progrès, un banc plus qu'impressionnant et une flopée de tireurs longue-distance.

Si le Magic relève le défi du jeu qui s'impose à lui, s'appuie davantage sur Howard et tire profit de ses nouvelles recrues, mais surtout de son échec des Finals de l'an dernier, rien ne l’empêchera de faire mieux que la saison dernière.

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